Doriane t'accompagne dans le développement de ton entreprise en faisant du customer care sa plus grande force ! Prêt.e à enchanter tes clients et ton CA ?
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novembre 3, 2021
Cela fait 3 ans, jour pour jour, que j’ai commencé une nouvelle vie : celle d’entrepreneure. J’étais auparavant salariée en tant que manager du customer care dans un groupe anglais de cosmétique. C’était un job de rêve et je l’ai tout de même quitté.
J’ai commencé en tant que freelance et j’ai évolué en tant que consultante, puis, formatrice. Mon objectif aujourd’hui est d’accompagner les entrepreneurs dans la mise en place et le développement d’un customer care qui fera exploser leur business ! En parallèle, je forme également des customer care manager freelance pour les aider davantage.
Dans cet épisode, j’avais envie et même besoin de faire le point. Voici 10 leçons tirées de ces 3 dernières années de business et te dresser mon bilan entrepreneurial.
C’est la toute première leçon à laquelle j’ai été confrontée. Lorsque l’on est entrepreneure, j’ai l’impression que l’on en veut toujours plus et je ne parle pas ici d’argent. On se fixe des objectifs, des paliers, et une fois atteints, notre instinct nous pousse à aller encore plus loin.
J’ai commencé en tant que customer care manager freelance pour une ONG et autres entreprises. Je créais des projets pour améliorer l’expérience client et je faisais de l’exécutif entre autre (réponse aux mails, etc.), et au bout de quelques mois, j’avais l’impression que cela ne me suffisait plus (alors qu’à la base, je rêvais d’être freelance).
Je sentais que je stagnais, que je ne pourrais pas évoluer en restant dans ce rôle de customer care manager. Je me demandais même si un jour je serai pleinement satisfaite de ma situation professionnelle, sachant que j’avais quitté un job de rêve pour ça. Je me sentais oppressée.
La première fois que j’ai fait face à ces pulsions où je voulais toujours plus, j’ai eu extrêmement peur, en me demandant si je ne vais donc jamais être satisfaite de ma situation professionnelle… Et j’ai ce sentiment qu’on a une personnalité à toujours vouloir se challenger, plus pour le jeu que pour l’argent que ça rapporte (même si le chiffre d’affaires reste un objectif et que le but c’est de l’augmenter pour croître l’entreprise).
Et en fait, en acceptant ma façon d’être, car ça fait partie de moi, je sais que j’aurai toujours envie d’atteindre des marches encore plus hautes, et c’est OK : j’arrive à dealer avec ça.
Aujourd’hui, après avoir fait ce pivot dans mon business, 3 ans après, j’ai toujours de nouvelles idées, que je veux mettre en place. À peine sorti d’un gros projet, j’en ai un encore plus grand qui pope dans mon esprit.
D’ailleurs, je me dis que c’est peut-être de l’égo. On veut prouver à nous-mêmes et aux autres qu’on peut aller loin. Je dis nous, car je sais qu’il ya d’autres entrepreneurs dans ce cas et qui se reconnaissent.
Peut-être que ça t’arrives actuellement ou que ça t’arrivera. Pour moi, je ne sais pas où est-ce que ça va s’arrêter. Je ne vois pas de limites à ces envies d’évolution et d’ambition. Il faut l’accepter et ne pas s’en priver si c’est ce qui nous passionne.
Plus je fais du business et plus je me rends compte que les stratégies, le marketing, la vente et même le customer care ne tiennent qu’à un fil : celui du mindset.
Tout commence par l’état d’esprit et il doit évoluer en même temps que ce « toujours plus » dont je t’ai parlé juste avant. On se développe tellement quand on est entrepreneure, on devient de plus en plus fort, de plus en plus stratège qu’il est nécessaire et vital de travailler ce point-là.
Au fil du temps, on construit un mindset de CEO qui nous pousse à prendre les bonnes décisions pour notre business, même si 2 ans avant, on avait été incapable de prendre ces décisions. Par exemple, j’arrive à dire non (et à beaucoup de monde). Auparavant, je n’en étais pas capable et je me retrouvais à faire des interviews à plus de 20 h.
Aujourd’hui, je dis non quasiment à tout. Je me suis forcée à le faire. Mon cerveau priorise ce qui aidera à la croissance de mon entreprise et je sais instinctivement ce qui ne va pas y participer. Bien sûr, lorsque c’est mon cœur qui parle, je me lance dans des projets, mais ce côté focus a pris le dessus, car je me suis rendu compte que je travaillais davantage pour les business des autres que le mien.
Travailler sur ses croyances limitantes, cette négativité qui règne dans notre tête, c’est la clé pour s’épanouir dans l’entrepreneuriat.
Cette leçon a été une des plus grandes claques que j’ai prise dans mon business. Peu de gens en parlent, mais je suis quasiment certaine que tous les entrepreneurs sont passés par là : notre santé mentale est mise à rude épreuve.
Déjà, il y a la gestion des émotions qui devient un vrai sport extrême : entre la joie, la peur, la frustration de ne pas avancer comme on veut (c’est la pire des émotions pour moi, celle qui me fait sortir de mes gonds). Ce n’est vraiment pas évident.
Je le dis sans honte. J’ai frôlé le burn-out, et ce, à plusieurs reprises à certaines périodes où je travaillais le jour et surtout la nuit. Résultat, l’accumulation de fatigue additionnée avec toutes ces émotions ont vraiment failli me mettre au plus mal.
Et encore maintenant, certains éléments de ma vie personnelle qui viennent impacter ma vie professionnelle peuvent me faire péter un câble. Par exemple, les périodes où j’ai très peu de temps pour travailler alors que mon business est en pleine croissance, qu’il a besoin de moi pour évoluer me frustrent, car je suis une workalcoholique : j’aime bosser.
Le travail sur le mindset aide aussi à garder une santé mentale stable. Cependant, avoir un coach ou même un psy, spécialisé dans la psychologie des entrepreneurs par exemple, peut être un vrai plus pour avoir un mental en parfaite santé, nous aider à travailler sur notre état d’esprit. Pour ma part, j’ai envie de tester !
La leçon abordée précédemment rejoint celle-ci. Trouver le fameux équilibre entre vie professionnelle et personnelle, ça n’existe pas pour moi (pour le moment).
Je trouve qu’il s’agit plutôt d’une succession de périodes extrêmes. Parfois, tu peux être à 70 % dans le perso, une fois à 80 % dans le pro. Quelques jours, tu tombes sur un 60-40 entre les deux et ensuite, ça repart dans un extrême. Et c’est parfaitement OK de fonctionner ainsi. Je trouve que ce n’est pas au jour le jour qu’il faut voir cet équilibre, mais plutôt à l’année. Sur 1 an, on part en vacances, on sera peut-être davantage impliqué dans le pro que dans le perso.
Alors, arrêtons de courir derrière cet équilibre ! On détruit notre énergie à souhaiter quelque chose qui ne peut pas s’acquérir sur le long terme et surtout pas dans une phase de développement et de croissance d’une entreprise.
Prenons chaque partie de notre vie lorsqu’elle s’impose à nous : quand on a des enfants par exemple, on n’a pas le choix dans ce cas — là. En acceptant ce fait, on se sent déjà beaucoup mieux et on ne culpabilise pas de ne pas atteindre cette sorte d’idéal.
La meilleure chose que j’ai faite a été de confier mes faiblesses à des personnes compétentes – Sara Blakely
Je n’ai jamais eu peur de déléguer, car je pense qu’à chaque fois, je l’ai fait au bon moment. Je ressens un énorme soulagement quand je confie une tâche à une personne qui en est experte.
On ne peut pas et on ne doit pas, à mon sens, tout faire ton seul quand on est entrepreneur. Et surtout, lorsque l’on est dans cette fameuse phase du « toujours plus », en plus du cas des entrepreneures/maman (ou avec des obligations familiales, etc.) C’est clairement le genre de situation où chaque seconde de notre temps compte.
J’ai appris que je devais m’investir dans les tâches pour lesquelles JE suis essentielle dans mon business, comme la création de mes contenus, de mes offres, mes interventions externes et la création de lien avec mon audience et mes clients.
Par exemple, les épisodes de podcast sont écrits par mes soins et je l’enregistre. Le reste est délégué à mon équipe (le montage, la mise en ligne, la rédaction des notes, les partages sur Pinterest). Au début, je l’ai fait moi-même pendant longtemps et depuis quelques mois, j’ai pu déléguer ces derniers points-là.
Le cœur de mes compétences est de partager des informations sur le customer care, car c’est là-dedans que j’excelle et là où je dois me concentrer. Le reste peut parfaitement être confié à d’autres personnes, et surtout, ça permet de créer encore plus de valeurs et de résultats pour nos clients, et c’est merveilleux.
La première chose que j’avais déléguée était la création de mon site internet en 2018, puis sa refonte et la maintenance en 2020. Ensuite, j’ai délégué la gestion de mon Pinterest à une Pinterest Manager, ainsi que la rédaction des articles sur mon blog (les notes des épisodes) à une rédactrice web. Et enfin, récemment, j’ai délégué une partie du business management à une business manager qui m’assiste sur toute la gestion de mon activité, de la création de contenu, à la gestion de projet ou création d’offres, stratégie marketing. J’ai également délégué la comptabilité lorsque je suis passé en société en mai de cette année (un bonheur extrême).
C’est un soulagement et un bonheur de travailler sur son business avec des personnes compétentes ! Mon objectif est de continuer à déléguer encore plus de tâches dans les années à venir : c’est l’une des plus belles leçons pour moi.
Comment faire comprendre à son entourage que notre niveau de vie n’augmente pas forcément tout de suite même si on a dépassé les 100 000 euros de chiffre d’affaires ? Vous avez deux heures.
C’est un point très frustrant, surtout lorsque l’on vit dans un pays où l’on est surtaxé de partout. Dans un business qui se développe, comme le mien actuellement, il y a beaucoup de dépenses :
Enfin, les bénéfices, selon ce qu’il reste, sont la plupart du temps réinjectés en trésorerie pour financer les coûts nécessaires au développement du business.
Donc, dans une entreprise en pleine croissance, l’argent sert à faire plus d’argent (et à payer de plus en plus de taxes bien sûr), pour la pérenniser. C’est une leçon qui met une sacrée claque, mais c’est le jeu (sauf si on vit dans les Émirats, où on a n’a pas du tout de taxes, ce qui est plutôt une douce caresse).
En passant en société, j’ai délégué la comptabilité à l’agence Numbr, afin que tout soit carré. Cela a été un soulagement et ma charge mentale réduite du fait d’avoir l’assurance que tout soit fait dans les règles (surtout que ce sont eux qui se sont occupés de l’administratif pour mon passage en société).
J’ai aussi fait appel à un cabinet d’avocat, spécialisé dans l’infopreneuriat, afin de tout refaire ; (les CGV, les mentions légales, les contrats…). Avoir un cabinet est rassurant lorsque l’on a des questions, mais aussi en cas de problèmes : je sais que mes documents légaux sont en béton et s’il y a besoin d’avocat pour des démarches pénales, je sais qu’ils sont là aussi.
Ce n’est pas vraiment une leçon, car je l’ai anticipé directement. Je ne voulais pas apprendre cette leçon avec un problème légal ou fiscal : il en était hors de question ! J’ai donc directement fait appel aux professionnels concernés. Et je te recommande vivement de ne pas traîner !
Tant que tout va bien, on oublie un petit peu ça, mais le jour où tu as un souci, tu n’auras que tes yeux pour pleurer.
Je recommande à 100 % ce cabinet d’expert-comptable, car ils sont au fait de ce qui se passe sur le web, ils sont à l’écoute et maîtrisent le sujet.
La plus grosse erreur qu’une petite entreprise puisse faire est de penser comme une petite entreprise. Et c’est pareil pour nous, solo entrepreneur ou freelance, au départ.
On fait la grosse erreur parfois de se dire « je suis juste freelance ou entrepreneur, il faut que je me calme, il faut que mes ambitions restent dans ce cadre ». On se fixe de petits objectifs et on n’ira jamais plus loin et surtout, à un moment, on se sentira oppressé, sans perspective d’évolution et avec un manque d’épanouissement personnel.
Ce que je veux dire par lâcher-prise sur ces ambitions, c’est de ne pas les retenir : c’est de les laisser aller, même si elles nous semblent trop grandes.
C’est arrêter de vouloir contrôler ces pensées, les laisser nous envahir pour nous porter. Si elles sont là, c’est qu’au fond de toi tu veux les réaliser. Sauf qu’encore une fois, si le mindset n’est pas au top, tu vas t’auto-saboter, avoir un syndrome de l’imposteur, etc.. c’est pour cela que le travail sur le mindset c’est la base.
Si ton plan échoue, change de plan, mais jamais d’objectif.
Tu peux parfaitement rester alignée avec tes valeurs, ta personnalité, tes envies et tes besoins pour atteindre tes objectifs. Personnellement, je ne suis pas fan de l’expression « la fin justifie les moyens ».
Réussir en ayant écrasé tout le monde sur son passage et être considéré comme un méchant, je n’en suis pas partisane. Par contre, réussir tout en aidant les autres, être bienveillant et leur souhaiter le succès, j’en suis !
Le chemin que tu empruntes est tout aussi important que l’objectif : apprends et ajuste au fur et à mesure.
Reste donc aligné avec tes valeurs profondes. Fais des tests sur ta façon d’atteindre tes objectifs. Oui, tu peux vendre sans des promotions à flot, sans faire de l’urgence ou autres stratégies marketing parfois un petit peu scrupuleuses. Replace tes valeurs au centre de ton business et de tes stratégies.
Quand on se désaligne avec ses valeurs, on ne se respecte plus soi-même, et ça, c’est Tiana qui l’a dit. Si tu ne respectes pas tes valeurs, tu peux perdre en estime de soi.
J’ai gardé le meilleur pour la fin !
Ces 3 années d’entrepreneuriat m’ont encore plus démontré que le customer care est au cœur d’une entreprise. Je le savais déjà, mais chaque jour me prouve un peu plus que j’ai raison.
Prendre soin de son audience, de ses prospects, être réactive, répondre à tout le monde : ça converti en clients. Ensuite, on créé de belles expériences pour nos clients, on les chouchoute encore plus, et on leur offre le résultat promis. Ça augmente les recommandations, la notoriété, ça attire encore plus d’audience et de prospects !
C’est le cercle vertueux du customer care. Quand on l’a compris et qu’on l’intègre à son business, c’est le feu ! Ça fait décoller notre business à un point qu’on ne peut pas imaginer !
D’ailleurs, je suis heureuse de t’annoncer que le programme Customer Care 5 étoiles est disponible en evergreen : tu peux le rejoindre à n’importe quel moment de l’année ! Si tu veux jeter un œil au programme, je t’invite à y jeter un oeil !
Pour cette conclusion, je vais citer Anne Sweeney, qui dit : créez votre propre définition du succès, agissez selon vos propres règles et construisez la vie dont vous êtes fière.
Cette phrase résume toute les leçons que j’ai retenues de ces dernières années. Par ailleurs, je tiens à te dire que ces 10 leçons sont propres à mon expérience et mes ressentis. Prends donc les éléments qui semblent matcher avec toi, avec ton vécu.
Je tiens à te remercier de ta présence, que tu sois arrivée hier ou il y a 3 ans, pour l’écoute chaque semaine et de me suivre.
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