Doriane t'accompagne dans le développement de ton entreprise en faisant du customer care sa plus grande force ! Prêt.e à enchanter tes clients et ton CA ?
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novembre 18, 2025
Dans cet article, je mets mes 7 ans d’entrepreneuriat et l’expérience de Solenne, COO qui a accompagné plus de 30 entrepreneurs francophones, à ton service. On a pu observer des patterns récurrents. Certaines erreurs reviennent sans cesse et peuvent littéralement mettre en péril ton business.
Aujourd’hui, je vais te partager les 4 catégories d’erreurs les plus graves qu’on a identifiées avec Solenne, ma COO depuis 2021. Et surtout, je vais te donner des solutions concrètes pour les éviter ou les corriger.
Voici quelque chose de crucial à comprendre : faire des erreurs, c’est normal et même nécessaire. Ce qui fait la différence entre un business qui coule et un business qui prospère, ce n’est pas l’absence d’erreurs.
C’est ta capacité à :
Comme le dit si bien Solenne : « Ce qui compte, c’est de s’en rendre compte assez tôt pour changer de course. »
Donne-toi des deadlines. Si après deux semaines ou un mois, la situation ne s’est pas améliorée, c’est le signal qu’il faut pivoter.
L’argent, c’est vraiment le nerf de la guerre. Et je vais être cash avec toi : beaucoup d’entrepreneurs gèrent leur trésorerie « au doigt mouillé ».
Ça peut fonctionner quand tu es auto-entrepreneur. Mais dès que tu passes en société, avec une équipe et des charges sociales plus complexes, cette approche devient extrêmement dangereuse.
J’ai vu des boîtes qui faisaient un million d’euros de CA se retrouver en redressement judiciaire à cause d’une mauvaise gestion financière. Le succès de ton activité n’est pas toujours corrélé à la santé de tes finances.
Le piège des charges à retardement
Quand tu passes en société, tu ne paies plus l’URSSAF tous les mois comme en auto-entreprise. Il y a un échéancier, des régulations… et parfois, de très mauvaises surprises. Genre 10 000€ de régulation URSSAF parce que tu t’es payé plus que prévu.
Le syndrome « j’ai de la tréso, je suis large »
Avoir de l’argent sur ton compte ne veut pas dire que tu peux dépenser. Il faut anticiper toutes tes charges futures : URSSAF, impôts sur les sociétés, impôts sur le revenu, salaires, outils, prestataires…
L’investissement mal timé
J’en ai parlé dans ma newsletter précédente : dépenser pour gagner du temps plutôt que pour gagner de l’argent, c’est une erreur quand ton CA n’est pas encore stable.
1. Crée un prévisionnel dès maintenant
Tu n’as pas besoin d’un outil complexe. Un Google Sheets suffit (tu trouveras même des templates en ligne).
Dans ce tableau, note :
2. Fais-toi accompagner si tu n’es pas à l’aise avec les chiffres
Deux options s’offrent à toi :
Tu n’as pas besoin de recruter en CDI. Externalise cette fonction.
3. Mais reste impliqué·e
Même si tu délègues, tu DOIS suivre tes finances. Légalement, tu es responsable de ta société. Si ton RAF ou ton comptable fait n’importe quoi, c’est pour ta pomme.
L’idéal ? Avoir quelqu’un qui peut t’éduquer sur ces sujets pour que tu aies un niveau de compréhension suffisant.
La bonne gestion financière ne tue pas la créativité. Au contraire ! Quand tu sais que tu as les moyens, tu peux tester, expérimenter, lancer un side project… C’est justement ça qui libère ta créativité : savoir que si ton idée ne marche pas, ce n’est pas grave, tu as de la marge.
Personne n’a 100% de réussite en recrutement. Même après 5 ans à recruter, Solenne fait encore des erreurs. Même après 15 ans, j’en fait aussi. C’est normal.
Le vrai problème, c’est de s’entêter avec quelqu’un avec qui ça ne fonctionne pas.
Il y a un principe en anglais qui dit : « hire fast, fire faster » (engage rapidement, vire encore plus rapidement). Ça peut sembler brutal, mais l’idée est surtout de ne pas laisser pourrir une situation.
1. Le manque de structure
Si ton équipe te sollicite constamment pour savoir où trouver un document, comment faire telle tâche, où est stockée telle info… tu as un problème de structure, pas un problème d’équipe.
2. Trop de confiance ou pas assez
Il faut trouver le juste milieu entre :
3. Un onboarding raté
Très souvent, quand un recrutement ne fonctionne pas, ce n’est pas la faute de la personne recrutée. C’est qu’elle n’a pas eu :
Pour les recrutements
Pour les freelances : tu peux te séparer rapidement si le fit n’est pas bon (généralement après 1-2 mois de test avec des points réguliers).
Pour les CDD/CDI : fais des longues périodes d’essai avec des checks très réguliers. En France, ça engage financièrement de manière importante.
Pour la gestion d’équipe
J’ai tendance à faire très confiance tout de suite. Jusqu’à maintenant, mes recrutements ont été plutôt bons parce que cette confiance matchait avec ce dont mes collaboratrices avaient besoin.
Mais ça m’est arrivé de ne pas assez contrôler et de me rendre compte trop tard qu’il y avait des choses à améliorer.
La leçon ? Avant d’accuser quelqu’un, demande-toi sincèrement : « Est-ce que j’ai tout mis en œuvre pour que cette personne puisse bien faire son travail ? »
La plupart du temps, on a des améliorations à faire de notre côté.
Je dois en parler séparément parce que c’est MA tasse de thé ☕
Un mauvais customer care peut :
Récemment, chez une de mes clientes, on a recruté une Customer Care Manager formée au Campus. Elle a mis en place de petits rituels de bienvenue, personnalisé l’expérience client…
Le résultat ? Les clients se sentent chouchoutés, entourés, écoutés. Et du coup, ils sont beaucoup plus enclins à acheter un accompagnement supplémentaire.
Si tu traites bien l’humain en général, tu traites bien :
Les erreurs graves en Team Care :
Chez Baker Bloom, on a ritualisé l’envoi des factures. Toute l’équipe envoie sa facture le 27 du mois.
Résultat :
Et pour rendre ça fun, j’envoie des gifs « it’s payday ! » ou « take my money » sur notre Discord.
Ça dédramatise complètement le sujet de l’argent et ça crée une ambiance de confiance.
C’est quelque chose dont on parle moins, mais qui peut être TRÈS coûteux.
Plus tu mets de temps à prendre une décision, plus tu payes cher les conséquences de cette attente.
Ça va dans les deux sens :
Il vaut mieux prendre une décision rapide qui s’avère mauvaise, puis ajuster, plutôt que de rester dans l’inaction.
Si tu es dans une situation négative et que tu n’agis pas, rien ne va changer. La situation ne va pas s’améliorer magiquement.
Comment prendre de meilleures décisions plus rapidement ?
Note importante : Solenne n’est pas une grosse preneuse de risques. Elle a plutôt une approche conservatrice. Mais même avec cette personnalité, elle a appris qu’il vaut mieux agir que rester paralysé·e. Moi au contraire, je suis une grosse preneuse de risques. Trop parfois.
On arrive à la dernière catégorie d’erreurs. C’est celle que j’ai mise en dernier parce que c’est rarement celle qui fait directement couler un business… mais elle peut sérieusement dégrader ta qualité de vie d’entrepreneur·e.
Quand c’est grave :
Quand ton équipe te sollicite constamment pour :
Si ton travail et ton flow sont constamment interrompus, tu as un problème de structure.
Les conséquences :
À l’inverse, certains entrepreneurs passent 80% de leur temps à organiser et 20% à vendre.
Trop de structure trop tôt peut :
Mon conseil : structure progressivement, au fur et à mesure de ta croissance.
Avec une petite équipe (3-4 personnes) : Tu n’as pas besoin d’une structure ultra rigide. Si ça tourne, c’est OK.
Quand tu commences à recruter plus : C’est LE moment de structurer avant que les nouvelles personnes arrivent. Ne pas attendre d’avoir 10 personnes pour te dire « bon, maintenant il faut que je structure ».
Les signaux d’alerte :
Ce que la structure doit inclure :
Si tu as déjà une équipe qui travaille d’une certaine manière depuis longtemps, changer les habitudes sera difficile.
Les vieilles habitudes ont la vie dure. Il faut :
C’est pour ça qu’il vaut mieux structurer au fur et à mesure, plutôt que de devoir tout refondre d’un coup.
Ne reste jamais dans l’inaction ou l’indécision.
Il vaut mieux prendre une mauvaise décision rapidement et ajuster, que de laisser une situation se dégrader.
Tu n’es pas obligé·e de tout faire seul·e.
Chacun sa zone de génie. Si tu n’es pas doué·e avec les chiffres, fais-toi accompagner. Si tu ne sais pas structurer, recrute un·e COO. Si tu galères avec le customer care, forme-toi (ou recrute une de mes CCM 😏).
L’entrepreneuriat, ce n’est pas être bon·ne partout. C’est savoir s’entourer des bonnes personnes pour combler ses faiblesses.
Si tu veux continuer à développer ton business de manière saine et pérenne, je t’invite à :
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🎧 Écouter le podcast « Because We Care » où j’aborde régulièrement ces sujets avec des expert·es
Et toi, quelle erreur te parle le plus ? Viens me le dire en commentaire ou sur Instagram ! ☕
Cet article est la retranscription enrichie de l’épisode de podcast avec Solenne, COO et bras droit opérationnel depuis près de 5 ans. Si tu préfères le format audio, tu peux écouter l’épisode complet sur toutes les plateformes de podcast, en recherchant “Bacause We Care”.
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