Recalibrer son activité (et ne pas tout cramer) quand une activité ne nous correspond plus autant qu’avant ?

Tu rêves de liberté géographique ? De bosser depuis n’importe où dans le monde tout en gagnant ta vie ? De quitter un job qui ne te correspond plus sans tout recommencer à zéro ?

Alors, l’histoire d’Aude va te parler. À 26 ans à peine, elle a déjà deux reconversions professionnelles à son actif. Et, aujourd’hui, elle vit exactement la vie qu’elle désirait : freelance Customer Care Manager, elle travaille depuis la Slovénie, la Croatie, le Portugal… tout en gagnant 4500€/mois.

Mais son parcours n’a pas été un long fleuve tranquille. Et c’est justement ça qui rend son témoignage si précieux 🫖

Le début : une wedding planner qui ne s’épanouit plus

Quand Aude démarre comme wedding planner, elle cumule déjà plusieurs casquettes : des études en école de commerce, une alternance dans la grande distribution, et cette activité entrepreneuriale qu’elle monte en parallèle.

Sur le papier, tout roule. Dans la vraie vie ? C’est une autre histoire.

Le déclic arrive avec le mariage de sa meilleure amie. Pour la première fois, Aude prend conscience du poids énorme qui repose sur ses épaules : organiser LE jour parfait pour quelqu’un qu’elle aime profondément. La pression devient insoutenable.

Et elle réalise quelque chose d’encore plus important : ce stress, cette responsabilité écrasante, elle les ressent sur TOUS ses mariages. Pas juste celui-ci.

Mais il n’y a pas que ça. Son activité ne décolle pas vraiment, elle travaille les soirs et les week-ends en plus de son CDI, et ses proches commencent à lui faire des remarques sur son rythme de vie. Elle n’a plus de temps pour elle, plus de temps pour eux.

Le verdict tombe dans sa tête : il faut changer.

La peur de l’échec et du regard des autres

Pourtant, Aude hésite. Beaucoup.

Elle a investi de l’argent dans sa formation de wedding planner, dans son matériel, dans sa communication. Arrêter maintenant, ce serait admettre un échec, non ?

Et puis il y a les autres. Ces personnes dans son entourage qui n’ont jamais vraiment cru en son projet et qui attendaient presque qu’elle échoue. Tu vois le genre ? Ceux qui ne loupent jamais une occasion de te rappeler que « tu aurais dû rester dans le CDI confortable ».

Mais Aude prend une décision courageuse : elle choisit son bien-être plutôt que le regard des autres.

Elle se dit : « En fait, je ne veux pas continuer comme ça juste pour ne pas leur donner raison. »

La découverte du métier de Customer Care Manager

C’est là qu’elle tombe sur le Campus Customer Care en janvier 2022. Elle me suivait déjà depuis un moment, avait même acheté des formations sur le customer care pour son activité de wedding planner.

Quand elle découvre la formation complète pour devenir CCM, quelque chose résonne en elle.

Parce que finalement, Aude a toujours aimé le contact client.

Ses expériences en centre d’appel, en banque, dans la grande distribution… tout ça, c’était de la relation client. Créer du lien, résoudre des problèmes, offrir une expérience 5 étoiles, elle savait déjà faire.

Le CCM, c’est une manière de capitaliser sur ses compétences existantes plutôt que de repartir de zéro. Et ça, ça change tout.

Elle se lance en juin 2023. Un mois plus tard, elle décroche ses premiers contrats.

La réalité du digital nomadisme

Deux ans après, Aude vit son rêve : être digital nomade. Elle vient de terminer 6 semaines de road trip à travers l’Europe (Suisse, Autriche, Hongrie, République tchèque, Slovaquie, Croatie, Slovénie) tout en bossant pour ses clients.

Mais attention, elle ne te vend pas du rêve. Elle te dit la vérité :

Les bons côtés

✅ La liberté de découvrir de nouveaux endroits tout en continuant à gagner sa vie

✅ La flexibilité de son emploi du temps

✅ Cette sensation de vivre pleinement plutôt que d’attendre les vacances

✅ Pouvoir prolonger les séjours dans les endroits qu’on adore (comme la Slovénie pour elle)

Les galères dont personne ne parle

❌ Vouloir faire trop de destinations en trop peu de temps = épuisement

❌ Les différences de mentalités selon les pays (elle a vécu du jugement en Hongrie en tant que femme voyageant seule)

❌ La gestion du temps de travail vs temps de découverte (trouver le bon équilibre, c’est un apprentissage)

❌ Les préjugés sur les Français à l’international (oui, vraiment, on a une mauvaise réputation 😅)

Son conseil pour les futures digital nomades ? Ne pas vouloir tout voir trop vite. Prendre le temps de poser ses valises 2 semaines au même endroit pour vraiment profiter ET travailler sereinement.

Son organisation actuelle : 3 clients, 40h/semaine, 4500€/mois

Aujourd’hui, Aude travaille pour :

• Un client principal dans l’immobilier (garanties de loyers impayés) qui représente 75% de sa charge de travail : gestion du support client, remontées techniques, améliorations produit
• Une école dans le monde du mariage : organisation de sessions mensuelles avec les élèves, suivi post-formation, analyse du parcours client, participation à la stratégie
• Une OBM spécialisée mariage pour qui elle apporte son expertise customer care

Elle est actuellement à 40h/semaine (contre 60h fin 2024, où elle a failli craquer).

Son objectif pour fin 2025 ? Passer à 30h/semaine en :

• Augmentant ses tarifs (déjà fait avec certains clients)
• Lançant des produits digitaux autour du customer care dans le mariage
• Développant des interventions rémunérées

Elle gagne actuellement de 3 000 à 3 500 € net (4 500 € de CA avec TVA). Pas mal pour quelqu’un qui a démarré il y a 2 ans, non ? 🫖

Ce qu’elle a appris sur elle-même

1. Le syndrome du « je dois tout faire »

Aude a longtemps cru qu’il fallait accepter tous les clients, toutes les missions, travailler 60h/semaine pour réussir.

Résultat ? Elle s’est cramée. Fin 2024, elle était à bout. Pas encore en burn-out, mais dangereusement proche.

Elle a dû faire un gros travail sur elle pour accepter de :

• Refuser des contrats
• Réduire sa charge horaire
• Augmenter ses tarifs pour compenser

2. L’importance de l’équilibre

Sa meilleure amie lui a fait plusieurs remarques sur son rythme de vie pendant sa période wedding planner. Aujourd’hui, Aude reconnaît qu’elle avait raison.

On ne peut pas construire un business en sacrifiant sa santé et ses relations.

3. Le courage de changer, même quand on a déjà changé

Passer de salariée à entrepreneure, c’est déjà un gros changement. Mais passer d’un métier d’entrepreneure à un autre ? C’est encore plus rare.

Aude prouve qu’on peut se tromper de voie même en étant déjà entrepreneuse. Et que ce n’est pas grave. On a le droit d’ajuster, de pivoter, de recalibrer sa vie professionnelle autant de fois que nécessaire.

Les conseils d’Aude pour les futures CCM

1. Capitalise sur ce que tu sais déjà faire

« Le CCM, ce n’est pas repartir de zéro. Si tu as déjà géré des clients, si tu as de l’empathie, si tu sais créer du lien, tu as déjà 70% des compétences. »

2. Ne sous-estime pas l’importance de la formation

« J’avais confiance dans ce que Doriane et les autres profs enseignaient. Cette confiance m’a permis de me lancer sereinement, même avec mes peurs. »

3. Teste avant de foncer à 100%

« J’ai gardé mon CDI au début, le temps de voir si ça marchait vraiment. Cette sécurité m’a aidée à démarrer sans panique. »

4. Attention au piège des 60h/semaine

« Au début, on dit oui à tout parce qu’on a peur de manquer d’argent. Mais à force, on ne profite de rien. Aujourd’hui, je préfère bosser moins et mieux. »

5. Voyage, mais intelligemment

« Si tu veux faire du digital nomadisme, ne fais pas comme moi au début : 6 destinations en 6 semaines, c’est too much. Pose-toi 2-3 semaines au même endroit minimum. »

Ce que j’aime dans le parcours d’Aude

En écoutant Aude, ce qui me touche particulièrement, c’est son honnêteté.

Elle ne vend pas de rêve. Elle dit que le wedding planning, c’est génial… mais que ce n’était pas pour elle. Elle dit que le digital nomadisme, c’est incroyable… mais que ça a aussi ses galères.

Elle assume d’avoir changé d’avis. D’avoir pivoté. D’avoir failli se cramer en bossant 60h/semaine.

C’est ça, la vraie vie d’entrepreneure. Pas les photos Instagram parfaites. Les essais, les erreurs, les ajustements, les moments de doute, et aussi les petites victoires qui s’accumulent.

Aude prouve qu’on peut :

• Se reconvertir même quand on est déjà entrepreneure
• Gagner sa vie en étant freelance CCM
• Voyager tout en bossant (avec un peu d’organisation)
• Vivre la vie qu’on veut vraiment

Et maintenant ?

Aude continue d’évoluer. Elle a des projets plein la tête : produits digitaux, interventions, réduction de sa charge horaire…

Elle est la preuve vivante que le métier de Customer Care Manager peut t’offrir la liberté que tu cherches. Géographique, financière, organisationnelle.

Mais elle est aussi la preuve qu’il faut parfois plusieurs tentatives avant de trouver SA voie. Et que c’est ok.

Alors si toi aussi, tu rêves de liberté, de voyage, de reconversion… peut-être que le CCM est ta prochaine étape ? 🫖

PS : Tu veux en savoir plus sur le métier de Customer Care Manager et comment te lancer ? Découvre le Campus Customer Care ici.