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mars 8, 2019
En ce 8 mars, j’avais vraiment envie de mettre en valeur une femme inspirante. C’est avec un épisode de Podcast carrément spécial que je le fais ! Il s’agit en effet de ma toute première interview et c’est Virginie, du blog Islagraph que j’ai eu l’honneur de recevoir.
Tu pourras apprendre dans cette interview de l’expérience très riche de Virginie ! Je te conseille de te préparer une bonne tasse de thé / café, voir une petite collation. Cet épisode est plus long que les autres.
Disclaimer : il s’agit ici de ma toute première interview. Outre tous les super conseils que nous offre la fondatrice d’Islagraph dans cet épisode, j’ai également remarqué plusieurs points à améliorer au niveau du son et de la construction de l’interview. Je m’améliorerais pour les prochaines !
Virginie a un parcours unique, elle a commencé sa vie étudiante dans le domaine de la médecine vétérinaire et la biologie, mais sans poursuivre dans cette voix. C’est une wonder maman qui a pendant plusieurs années pratiqué l’IEF. Elle faisait l’école à domicile à ses enfants. Elle s’est aussi expatriée au Maroc et a été là-bas institutrice dans une école Montessori.
Déjà moi personnellement, une maman me dit qu’elle fait l’IEF avec un seul enfant, elle a tout mon respect mais pratiquer l’école à la maison avec plusieurs enfants, ça me rend encore plus admirative !
Virginie s’est formée en parallèle au graphisme et au webmarketing. À la suite de ces formations, elle a décidé de quitter son job d’institutrice et de se lancer dans l’entrepreneuriat en créant un blog sur le graphisme et deux autres sujets qui la passionne : le blogging et les réseaux sociaux.
Aujourd’hui, une communauté de plus de 23 000 personnes la suit à travers ses réseaux sociaux : Instagram, Facebook, Twitter, Pinterest et Youtube. Elle accompagne des blogueuses dans leurs projets, travaille sur des identités visuelles, offre un contenu d’une grande qualité sur internet et vend des produits numériques : toujours pour apporter ses connaissances à forte valeur ajoutée sur le blogging, les réseaux sociaux et le graphisme.
C’était un rapide résumé du parcours de Virginie, mais je te laisse la découvrir dans l’interview que tu peux écouter sur le podcast et / ou lire ici.
Dans cette interview, Virginie nous parle de son ancienne vie de salariée, du déclic qu’elle a eu lorsqu’elle a eu envie de devenir entrepreneure. Elle nous parle aussi des débuts de sa vie entrepreneuriale…
Elle nous livre tout ce qu’elle a appris en plusieurs années d’entrepreneuriat (une vraie mine d’or !). Prépare-toi à avoir une belle dose d’enseignements, de motivation et d’inspiration !
Je t’invite vivement à consulter le blog Islagraph, où elle offre du contenu gratuit d’une grande qualité sur le graphisme, le blogging, les réseaux sociaux. Je te recommande aussi de la rejoindre sur Instagram afin d’avoir ta dose quotidienne de conseils et de motivation.
Il ne s’agit pas ici de la retranscription exacte de l’interview, il s’agit d’une retranscription générale. Pour avoir toute la conversation avec Virginie je t’invite vivement à écouter l’épisode du podcast.
Je me suis lancée en tant que graphiste depuis plus de 6 ans, même si au départ je ne me considérais pas comme entrepreneure. Je faisais ça en plus de l’école à la maison à mes enfants. Je me considère comme entrepreneur depuis seulement 3 ans. En fait, je faisais juste ce que j’aimais, en plus de l’IEF. C’était une passion que je monétisais mais je ne connaissais pas encore le monde de l’entreprneueuriat.
Pas du tout ! Je n’imaginais pas ça. Le plus important pour moi à ce moment là était l’éducation de mes enfants et d’avoir ce projet en plus à côté, qui me plaisait et qui me permettait de m’épanouir en tant que femme. Car c’était mon projet à moi. Mais si on m’avait dit à l’époque que je serais ce que je suis devenue aujourd’hui, je n’y aurais pas cru.
Je pense que j’avais toujours ça en moi sans m’en rendre compte. J’ai besoin de liberté et je n’ai jamais voulu être salariée. À la base je voulais être vétérinaire et avoir mon propre cabinet. En fait je m’en suis réellement rendu compte quand j’ai été institutrice, même si ce job m’a apporté énormément. C’est durant ces années là que je me suis rendue compte que je n’aimais pas avoir de patron et que j’avais besoin d’être ma propre boss. J’avais un besoin de liberté, de mettre en place mes idées, de bosser quand j’en avais envie. J’ai aussi besoin d’être seule et de ne pas travailler avec des gens. C’est en étant salariée que je me suis rendu compte que l’entrepreneuriat était fait pour moi.
Dans un premier temps c’était de vouloir faire l’école à la maison à mes enfant, tout en m’épanouissant de façon professionnelle aussi. Je souhaitais avoir un projet à moi et m’épanouir autrement qu’à travers mes enfants. C’était mon premier pourquoi car je ne voyais pas d’autres alternatives.
Maintenant, je ne fais plus l’école à la maison et cette motivation n’a plus lieu d’être. Ma motivation principale c’est la liberté. Mon vrai pourquoi s’est révélé plus tard. En premier seulement pour faire l’école à la maison et maintenant plus pour ma propre liberté.
Je me suis rendu compte que l’argent n’est pas une source de motivation en parlant avec d’autres entrepreneurs. Je pense que la majorité des entrepreneurs ne pensent pas à l’argent en premier, ils font ça par passion. L’argent est important, on veut en gagner mais c’est une conséquence du travail qu’on fournit par passion.
J’avais débuté une formation en webmarketing et j’ai vu les opportunités qui s’offraient à moi sur le web en plus de mes compétences de graphiste. J’ai aussi découvert l’univers du blogging, qu’on pouvait monétiser un blog. Ça m’a donné envie de tester tellement de choses mais avec les horaires de mon travail à l’école, mes enfants, mes tâches quotidiennes ainsi que mon activité de graphiste, ce n’était pas possible d’ajouter autre chose. Et là, je me suis dit, cette opportunité blogging peut être une solution à la place d’être institutrice.
J’ai tout de suite avertie mon employeur une fois que j’avais pris ma décision. J’ai terminé mon année là-bas et à la fin de l’année scolaire j’ai donné ma démission et s’en était fini de mon travail d’institutrice.
Je n’ai pas vraiment rencontré de difficulté, j’ai continué mes activités de graphiste comme je le faisais. Mes deux années en tant qu’employée étaient comme une parenthèse. C’était assez simple pour moi. Moi je suis devenue salariée en plein milieu de mon expérience entrepreneuriale au lieu d’être salariée puis entrepreneure comme la plupart des gens.
Mon mari m’a toujours soutenu, même si je travaille beaucoup il sait que je fais ce que j’aime et c’est le plus important pour moi. Du côté de ma famille j’ai eu quelques réflexions du style “oh ça va, t’es tranquille à la maison, tu ne te fatigues pas trop”. Malgré le fait que je faisais l’école à la maison, on me disait ça. Ce n’était pas méchant mais bon. Après je leur ai montré les résultats et je leur ai montré que travailler à la maison ce n’était pas “ne rien faire”. Et je leur ai montré la différence entre mon salaire d’institutrice et ce que je gagnais en bossant de la maison et il n’y avait aucune réflexion possible après ça.
Aussi, je n’ai pas rencontré de démotivateurs car je suis quelqu’un de solitaire. J’ai peu de contacts et à part ma famille proche, mon seul entourage était composé d’entrepreneurs donc au contraire, ça m’a motivé. Et de toute façon il n’est pas né celui qui pourra me démotiver car je suis une personne déterminée et de carrée dans ma tête avec ce que je veux et je me moque de ce que les autres pensent.
Il a fallu que je reprenne le rythme au début entre les enfants et mon activité. J’ai appris beaucoup les premiers mois en suivant pas mal de formations. Puis j’ai lancé mon blog et c’était mon premier succès car j’avais à la base de grandes difficultés avec la rédaction. Et d’avoir passé ce cap était un grand succès. Je pense qu’il ne faut pas se bloquer et essayer malgré les difficultés.
La grosse erreur que j’ai pu faire c’est de trop vouloir atteindre la perfection. J’avais créé une formation qui était prête depuis des mois et j’avais toujours quelque chose à rajouter, à modifier et au final ça retardait la sortie de ce que j’avais créé. C’est une erreur qui m’a beaucoup ralentit.
Au début non, je ne le faisais pas. Maintenant je pense que la moindre petite victoire doit être fêtée. D’ailleurs après ce podcast je vais me récompenser avec un chocolat, une tisane et un bon livre (rires). Il faut récompenser ses moindres petites victoires, par ce qu’on veut, même un petit plaisir, mais il faut quand même marquer le coup, c’est indispensable et facile à mettre en place.
Cela peut être de ne pas avoir de revenu fixe, pour certaines de ne pas avoir de contact avec l’extérieur, cela peut être beaucoup de boulot… Mais moi je tourne les inconvénients en avantages. Le fait de ne pas avoir de revenu fixe ça me motive à avoir des projets et à beaucoup bosser, d’ailleurs j’aime ça travailler sur mes projets. Le manque de contact ce n’est pas un souci pour moi car je préfère travailler seule.
Pour les avantages : on est passionné, on peut gérer notre planning comme on veut. Je peux prendre une journée quand je veux… En fait je ne vois pas d’inconvénients. Enfin moi je ne les vois pas car je les transforme en avantage. L’entrepreneuriat est un style de vie qui me convient totalement.
Ne pas se mettre la pression. Souvent on veut faire trop, faire ses preuves, on se met trop la pression mais ce n’est pas positif car souvent ce n’est pas du bon stress. Il ne faut pas chercher la perfection. Laisser passer les critiques, on ne peut pas plaire à tout le monde. Aussi, être positive, essayer de transformer le négatif en positif. Il y a des moments difficiles, certes, mais il faut essayer de les tourner à son avantage car ce n’est pas en abandonnant à la première difficulté qu’on y arrivera.
Tout le monde peut l’être, mais ce’nest pas fait pour tout le monde. Si quelqu’un le veut vraiment, il y arrivera. Si cette personne travaille dur et qu’elle fait toutes les causes, il n’y a pas de raison qu’elle n’y arrive pas. Mais tout le monde ne peut pas l’être car ça dépend de chacun, de sa personnalité, de nos projets… mais quand on veut on peut.
Aussi, quand on demande aux futurs entrepreneurs pourquoi ils veulent le devenir, ils disent “pour la liberté”. Mais je pense qu’il faudrait aussi et surtout faire ce qu’on aime car cela participe à notre bonheur. La liberté c’est important mais il faut penser surtout à ce qu’on aime faire. On a beaucoup de chance de faire ce qu’on aime et cela a beaucoup d’influence sur notre bonheur.
Crois en toi et fais ce que tu aimes. Tu vas rencontrer des difficultés, des jours ou ça n’ira pas mais concentre toi sur le positif et sur ce que chaque épreuve t’apprendra sur toi-même. Et surtout : investi dans ton business ! C’est essentiel d’investir de l’argent dans son business ! C’est trop négligé : on ne veut pas investir sur son site, dans son logo… on veut tout garder pour nous mais c’est essentiel de garder de côté chaque mois de quoi investir dans notre business ou même pour déléguer des tâches. Au début quand on se lance ce n’est pas forcément possible mais par la suite il faut y penser.
Interview de Safia du blog My Trendy Lifestyle
Dans cet épisode Virginie nous parle de Gary Vee, de son vrai nom Gary Vaynerchuck. C’est un entrepreneur américain, auteur de plusieurs livres, qui a commencé avec l’entreprise viticole familiale. Il est aujourd’hui surtout connu pour son expertise en webmarketing et social medias.
Il est un exemple pour beaucoup d’entrepreneurs et nombreux sont ceux à suivre ces conseils, notamment sur les stratégies Instagram.
Pour en savoir plus sur Gary Vee et son contenu, je t’invite à consulter son site et son Instagram !
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