Doriane t'accompagne dans le développement de ton entreprise en faisant du customer care sa plus grande force ! Prêt.e à enchanter tes clients et ton CA ?
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janvier 8, 2020
Suite à un sondage que j’ai récemment réalisé, j’ai pu constater que 68% des femmes qui désiraient entreprendre avaient peur de se lancer. Les principales raisons qui ont été données sont : le risque financier, ne pas être à la hauteur, la peur de l’échec, le manque de légitimité, ne pas savoir par où commencer… Selon moi, les résultats de ce sondage révèlent plusieurs choses :
C’est normal d’avoir peur. Je te dirais même qu’avoir peur de changer de situation est une chose saine. Il faut avoir conscience des risques car les connaître te permets justement de trouver en amont des solutions pour les réduire au maximum. Moi aussi j’avais ces craintes avant de me lancer, du style “je n’ai que quelques années d’expérience en customer care et je vais vraiment essayer de vendre mes services à des entreprises ?”. Elles me trottent d’ailleurs toujours dans la tête régulièrement. Mais je fais tout pour que ces peurs soient des moteurs et qu’elles m’aident à me surpasser. Nous allons donc voir ça ensemble dans cet article et podcast !
PS : prépare ton carnet de notes et un bon stylo
Comme dit plus haut, c’est normal et sain d’avoir des peurs. Ne te blâme surtout pas pour ce que tu ressens. D’ailleurs, histoire de toutes les explorer et de pouvoir les maîtriser, il faut tout d’abord plonger dedans la tête la première ! En effet, une peur peut en cacher d’autres et surtout cacher des craintes que tu n’aurais pas soupçonnées…
Dans un premier temps tu vas donc noter les peurs qui te viennent instinctivement quand tu penses à devenir entrepreneur, quand tu imagines réaliser ton projet. Pour chacune de ces peurs, tu vas te demander pourquoi ? Pourquoi ai-je peur de ça ? Si cette crainte se réalise, quelles sont les pires conséquences que cela aura sur ma vie ? Il faut vraiment que tu creuses, le plus profondément possible dans tes peurs afin qu’elles n’aient plus aucun secret pour toi. Voici un exemple :
Prends vraiment le temps de réaliser cet exercice. Même si ce n’est pas agréable d’explorer ses peurs, c’est nécessaire de les connaître. Comment veux-tu te libérer d’une chose si tu n’en sais pas beaucoup dessus ?
Ok, si tu es fan d’Harry Potter tu as de suite capté. Après le premier exercice qui peut être un peu éprouvant, on a besoin de se relâcher, de prendre du recul et de se détendre un peu. Nous allons donc faire comme Harry et ses amis, dans le troisième film de la saga…
Même si tes peurs sont légitimes, nous allons essayer ici de les tourner en ridicule afin qu’elles te fassent rire ou du moins sourire. C’est comme lorsque l’on donne le conseil suivant aux personnes qui ont peur de parler en public “imagine les gens du public aux toilettes”.
Si on reprend notre exemple, la peur de l’échec, la peur de ne pas réussir. Comment pourrait-on rire de cette crainte me diras-tu ? Ce n’est pas une araignée ou un serpent, c’est quelque chose d’impalpable. Pour ces peurs-là, pour rendre l’exercice plus facile on peut concrétiser la peur en image. Tu peux imager cette crainte par des gens qui se moquent de toi par exemple : “Ahah, tu n’as pas réussi ton projet, cette dernière année à bosser était inutile !”. Et ensuite tu peux tourner ces gens dont tu redoutes le jugement en ridicule.
Tu peux les imaginer aux toilettes si ça te fait plaisir ou bien te dire : “Mais eux, ils font quoi ? Ils ne font rien, ils ne tentent jamais rien de nouveau, ils s’ennuient dans leur vie. C’est eux qui sont ridicules. Au moins, moi j’aurai essayé”.
Réalise cet exercice du Riddikulus pour chaque peur que tu auras notées. Je t’invite à continuer d’écrire pour cet exercice aussi. C’est parti, Riddikulus.
Podcast à écouter : Pourquoi et comment se lancer ?
Maintenant que tes peurs te paraissent moins impressionnantes, il faut faire la démarche très personnelle de les accepter. Oui c’est chiant d’avoir peur, clairement. Oui ça t’a bloqué jusqu’à maintenant. C’est un fait. Accepte-les comme tu accepterais n’importe quel sentiment agréable.
Tes peurs font partie de toi. Certaines personnes en ont plus que d’autres, c’est vrai. Mais nous sommes toutes différentes. Ne te compare pas aux autres et ne compare pas tes peurs à celles des autres. Tu as peur de l’échec ? Ok, c’est ainsi. Prends-le comme un fait et dis-le comme si c’était une chose banale, d’un air détaché “j’ai peur de l’échec, ouais, voilà”.
Par ailleurs, cela t’aide aussi à ne pas en avoir honte. S’il te plaît, n’aies pas honte de tes peurs. Si tu les ressens, c’est que tu dois les ressentir pour mieux avancer.
En fait, le but d’accepter tes craintes est d’amoindrir leur impact sur toi. Tu as conscience de tes peurs, tu les acceptes. À partir de là, c’est TOI qui en est maître. Le fait de les intégrer à ta vie leur enlève tout pouvoir sur toi. En effet, plus tu les repousses et fais en sorte de ne pas y penser, plus elles risquent de débarquer sans prévenir, un jour où tu seras bien, quand tu ne t’y attendras pas.
Aussi, j’ai envie de te dire, note ces craintes comme une simple todo list, dans un carnet. Elles sont là, notées, couchées sur le papier, elles ne peuvent pas s’envoler de la feuille sauf si c’est toi qui le veux. En les gommant, en les rayant… et crois-moi qu’après les différentes étapes d’introspection de cet article, tu arriveras à les rayer ! En effet, elles ne seront plus des peurs. Elles seront devenues des alliées pour te permettre d’avoir la vie que tu veux.
Une peur, c’est la crainte d’un éventuel problème. La peur de l’échec, c’est la crainte de plusieurs problèmes : manque d’argent, devoir chercher un travail, le jugement des autres… Mais j’ai une bonne nouvelle pour toi : chaque problème possède sa ou même ses solutions. À présent, tu as conscience de tes peurs, tu les as accepté et elles ont déjà moins d’impact sur toi. Tu dois dès maintenant les transformer en simple problème à résoudre en cherchant les différentes solutions possibles.
Si on reprend notre peur de l’échec. Au final, comme on l’a vu, il découle de cette crainte la peur de perdre de l’argent, de se retrouver sans aucun revenu si jamais le projet échoue.
Pour cela tu as plusieurs solutions afin de te sécuriser : au lieu de démissionner, tu peux prendre une année sabbatique. Tu peux aussi voir si tu peux accéder aux aides de pôle emploi pour la création d’entreprise, puis faire une rupture conventionnelle avec ton boulot. Tu as aussi la possibilité d’avoir des rendez-vous avec des conseillers à la chambre du commerce et des sociétés afin d’être accompagnée au mieux…
Il y a plusieurs solutions pour chaque problème. Ainsi, tu mets en place ces solutions et cela te rassure. Attention cependant : quand on sécurise nos arrières, on a souvent tendance à se donner moins à fond. Bah oui, on a moins peur, on sait que si on échoue on a telle ou telle solution de replie. Alors, notre inconscient est tranquille et il peut arriver qu’on se donne moins les moyens de réussir… Ça dépend des gens !
Il y a une différence entre avoir de réelles peurs et se chercher des excuses. Je me répète car c’est important : avoir des peurs c’est normal ! Cela prouve que tu prends conscience des situations, de tes ambitions et par conséquent, cela crée des émotions, comme la peur.
Mais, parfois cela peut juste être de “la flemme”. Tu vois ce que je veux dire ? Tu as des craintes, mais est-ce que tu vas vraiment faire l’exercice que je te propose dans cet article pour pouvoir les maîtriser ? Est-ce que tu vas prendre le temps pour chercher des solutions après avoir transformé tes peurs en problèmes à résoudre ? Vas-tu agir pour prendre le contrôle ? Ou vas-tu te dire, sans même essayer, “nan mais moi je sais qu’à mes peurs y’a pas de solutions, ce n’est pas la peine que je cherche” ou alors “nan mais moi j’arriverai pas à faire de mes peurs des alliées”…
Je dis toujours qu’il faut être bienveillante envers soi. C’est la base de tout. Par ailleurs, il ne faut pas confondre être bienveillante envers soi-même, prendre soin de soi et se laisser embrigader par notre zone de confort et notre flemme d’agir.
Être bienveillante envers soi c’est aussi savoir quand se bousculer pour dépasser nos blocages et prendre le pouvoir sur sa vie.
Si tu fais partie de ces personnes qui gardent tout pour elles, qui ne libèrent pas leurs émotions par la parole, alors je te recommande vivement de le faire. Trouve une personne de confiance et bienveillante à qui tu pourrais confier tes peurs. Pas forcément pour avoir des conseils, simplement pour exprimer à voix haute tes craintes à un autre individu.
Le fait de laisser sortir ces paroles va t’en libérer, comme si une grande partie de tes peurs s’échappait de toi. Tu partageras aussi ce fardeau avec quelqu’un ce qui terminera cet exercice en beauté. En effet, maintenant tes craintes sont des émotions que tu as rationalisées, que tu maîtrises, dont tu te sers pour avancer et qui ne pèsent plus sur tes épaules. Ce n’est pas beau tout ça ?
Au final, vaincre ses peurs ce n’est pas les éliminer tel un soldat au combat avec son fusil à pompe. Vaincre ses peurs c’est les comprendre, les accepter et pouvoir les utiliser à notre avantage. C’est Sun Tzu qui serait content de cet article.
Maintenant, note dès maintenant un moment où tu prendras le temps de faire l’exercice de cet article et partage avec nous l’une de tes peurs en commentaire !
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