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février 24, 2021
Xuan est Brand Designer et Mentor en Happy Branding. Son objectif ? Aider les entrepreneurs qui veulent changer le monde à avoir un impact, à leur échelle, grâce à un branding fort.
La créativité l’a toujours animée : elle rêvait de devenir mangaka petite, elle a fait des études de stylisme et a même fait du graphisme textile. Elle a poursuivi son chemin en tant qu’illustratrice puis graphiste et cela fait deux ans qu’elle est entrepreneure.
Dans cet épisode, tu sauras tout sur le branding : ce que c’est, les différents types de branding qui existent, lequel te convient à toi et à ton business et comment tu peux avoir un branding mémorable pour ton entreprise. Belle écoute !
Il peut arriver de mélanger ces termes qu’on utilise sûrement à tort et travers : branding, identité visuelle, stratégie de marque, identité marque. En réalité, c’est très complexe.
Xuan nous donne une définition simple du terme branding : c’est tout le processus et les actions que l’on met en place pour transmettre notre message, notre identité, à notre audience.
Cette transmission va se faire à travers plein d’éléments visuels, mais pas seulement : on peut travailler le branding avec les autres sens (la vue, le toucher, l’ouïe) pour se démarquer et créer un univers fort et impactant.
En ce qui concerne l‘identité visuelle, on va seulement parler des éléments visuels qui constitue une marque. On parlera notamment du logo, des éléments graphiques, etc.
L’identité de marque constitue le noyau d’une marque : il s’agit des valeurs et du message qu’on souhaite véhiculer. D’ailleurs, je t’explique dans un article comment améliorer ton image de marque avec le Customer Care.
Xuan utilise le système de poupée russe pour illustrer son explication. Construire son branding consiste à emboîter, aligner plusieurs éléments, pour avoir un résultat harmonieux et cohérent.
Le premier élément est le logo. D’ailleurs, elle aborde un point intéressant en disant qu’il ne serait pas obligatoire. Elle nuance tout de même sur le fait que notre propre visage peut devenir l’emblème de notre marque.
Deuxième élément, elle évoque la palette de couleurs : il faudra déterminer une sélection réfléchie de couleurs qui vont servir notre marque, sans pour autant que cette palette soit trop remplie (là est tout le piège).
Ensuite, le troisième élément comprend tous les éléments graphiques (motif, pictogramme, symbole) qui vont représenter et servir notre marque, de sorte à ce qu’on la remarque, qu’on la reconnaisse.
Le quatrième élément concerne les autres petites choses qui feront en sorte de pouvoir nous démarquer des autres, en fonction de la stratégie qu’on aura établie au départ. Comme évoqué dans la première partie, cela peut être une référence visuelle, olfactive, sonore. Xuan prend pour exemple Netflix avec son fameux « TOU DOUM », si remarquable.
Il existe plusieurs façons d’aligner son identité de marque avec ce que l’on veut transmettre aux gens comme message.
Le branding dit « basique » d’après Xuan, serait la création d’un univers, qui ne se fait pas à partir de ses fondateurs. Elle serait uniquement basée sur une réflexion. Par exemple, une start-up avec plusieurs fondateurs lancent une marque, sans pour autant axer les valeurs et le message par rapport aux créateurs.
La communication de Freebe (l’outil de facturation pour freelance dont le fondateur est Antoine) est sur le logiciel en soi, l’utilisation dans son activité de prestataire de service et non sur le créateur.
Contrairement au branding « basique », le personal branding revient à axer sa marque sur sa propre identité : il s’agit de mettre en avant son unicité. Il ne s’agit pas de créer une marque, avec un concept et des valeurs propres, mais de la créer à partir de soi-même.
Cependant, c’est un type de branding qui ne va pas correspondre à tout le monde : il faut savoir se « montrer », parler de soi, se mettre en avant, avoir assez confiance en soi.
En résumé, soit on crée un univers à partir d’une réflexion ou à partir de notre propre personnalité. Pour avoir expérimenté les deux types de branding, je pense que le personal branding est plus « simple » car on choisit d’être soi-même, tout en suivant ses propres intuitions.
Encore une fois, ce n’est pas fait pour tout le monde. Il y a certaines questions à se poser avant de décider de se lancer dans ce type de branding.
Sans pour autant aller jusqu’à se montrer, il faut savoir si l’on sera suffisamment à l’aise pour parler de soi-même, de son histoire, sans être gênée, sinon, ce ne sera pas naturel.
Pour se lancer dans le personal branding, il faut se connaître. Si l’on ne connaît pas ce qui fait de nous quelqu’un d’unique, on risque de ne pas transmettre correctement notre personnalité et provoquer des mauvaises interprétations.
Par exemple, si tu es coach et que tu souhaites recruter à l’avenir, il sera compliqué de créer une marque à toi, dans ce cas : ton audience voudra exclusivement travailler avec toi et non avec tes collègues. Dans le cas de Xuan, en tant que graphiste, ses clients veulent que ce soit elle-même qui fasse leur logo.
Xuan prend pour exemple une société de comptabilité : serait-il pertinent de choisir le personal branding et mettre en avant tous les membres de la société ? En fonction de la stratégie et du type de business, le personal branding peut ne pas fonctionner.
Xuan a choisi le personal branding pour son business : cela lui semblait plus naturel, sans devoir se cacher derrière une image, ni réfléchir à ce qu’elle doit dire.
Le branding « classique » nécessite une réflexion plus posée par rapport au personal branding. Il pourra certainement mieux correspondre aux gens qui se lancent à peine et qui ne savent pas encore comment se mettre en avant, par exemple.
Je suis des entrepreneures américains sur les réseaux qui arrivent à parler de leur business et à le mettre en avant, en partant d’une photo d’elle, prise dans une salle de bain. Elles sont très douées pour mettre en avant leur personnalité, sans pour autant avoir un logo qui les représente.
Pour Xuan, il est tout à fait possible d’utiliser les deux types de branding et cela permet même de créer un branding fort.
C’est quelque chose d’intéressant, car de plus en plus de gens ont besoin de transparence et de connaître le fondateur d’une marque.
En fonction de ta stratégie, tu partages ce que tu aimes et ce qui te correspond. Dans le cas de Xuan, elle a réussi à créer son propre univers : si elle ne se montre plus, on arrivera tout de même à la reconnaître, grâce à son logo et ses couleurs.
Et c’est là qu’on voit tout le pouvoir du personal branding : on a envie de travailler avec elle, on voit son travail et il attire des clients (assez) qualifiés.
En choisissant le personal branding, tu partages un peu de ta vie personnelle. Pour Xuan, c’est le cas : elle partage beaucoup, échange avec les autres et elle y prend plaisir. Cependant, il faut trouver un juste milieu et être cohérent par rapport à son business.
La question à se poser c’est : « quels sont les objectifs que je me fixe à travers cette stratégie que j’ai choisie ? »
On peut montrer les backstages d’un projet client (tout en ayant son accord au préalable), montrer son quotidien (avoir un petit côté lifestyle), etc.
Il faut savoir doser ces partages et se demander si cela correspond à ses objectifs et sa stratégie en amont.
Pour ma part, quand je crée des stories un peu plus personnelles et que je veux les partager, au final soit j’efface ou alors je partage, mais en « amis proches ».
Ne pas montrer mon enfant a été logique pour moi. Je respecte tout de même les personnes qui ne sont pas gênées par rapport à ça. Mais pour moi, c’est à ma fille de choisir et je ne peux pas décider pour elle.
Mon objectif est de montrer les backstages de ma vie d’entrepreneure et ma fille en fait partie. Alors, je vais montrer ses pieds, son dos, mais on ne verra jamais son visage.
Il faut réfléchir aux limites dans ses posts, ses stories, son site et son podcast, car c’est très important.
Le document qui va régler la majeure partie des problèmes en création de contenus, c’est la charte graphique. C’est un document essentiel à avoir pour utiliser efficacement chaque élément de son identité visuelle.
Il ne faut jamais déformer un logo. Il est possible de l’agrandir, mais il faut garder les proportions définies par le graphiste. Il doit rester tel quel. Xuan conseille également de penser à laisser un espace vide autour et de ne pas y coller du texte ou le mettre au bord du support.
Surcharger d’informations ton logo risque de perdre ton prospect sur ce que tu voulais transmettre comme message.
L’idéal pour sa palette de couleurs, c’est de ne pas en avoir 50 000 pour ne pas perdre et brouiller son audience.
Concernant Xuan, elle en a trois ou quatre, ce qui fait qu’on reconnaît directement son compte.
Elle donne l’exemple d’Ikea, avec l’utilisation du jaune et du bleu. Si des gens dans la rue voient ces deux couleurs, ils vont instinctivement penser à Ikea.
Le mieux étant d’avoir le minimum de couleur qui aura le plus d’impact en fonction de ta marque et de déterminer les proportions avec ta graphiste (couleur dominante, proportion égale, etc.).
Pour utiliser ses typographies, il faut rester cohérent. Si l’on souhaite en changer, il faut le faire partout, sur tous les supports de communication et les supports visuels. Si sur LinkedIn il y a telle typographie et sur son site il y en a d’autres, il faut tout mettre à jour pour ne pas perdre son audience.
Xuan a un processus qu’elle a établi avec l’expérience, pour créer l’identité visuelle de ses clientes. Elle a besoin de connaître l’identité de marque : c’est le noyau, la fondation du business.
Grâce à ces éléments, elle saura ce que sa cliente veut transmettre visuellement.
Elle transmet à sa cliente un questionnaire pour avoir une ligne directrice lorsqu’elle passera à l’étape de création. Elle va surtout s’appuyer sur les mots clés pertinents qui ressortent, pour pouvoir créer le mood board (planche d’image). Ce moodboard retranscrit les réponses au questionnaire, avec des bases visuels, ce qui lui permettra de mettre en place une sorte d’entonnoir, pour pouvoir créer un univers plus précis.
Xuan procède de la manière suivante : elle propose à sa cliente trois univers, ce qui leur permet de choisir une piste. Ensuite, elle peaufine, choisit des éléments, des symboles et des couleurs. Elle les compile dans une charge graphique (fiche technique et précise sur l’utilisation des éléments visuels) et dans un brandboard (planche récapitulative de l’identité visuelle).
Je sais qu’on est nombreuse à vouloir du changement et je dirais que c’est presque difficile à contrôler tant l’envie de changer est présente !
Xuan nous donne quelques conseils pour arriver à ne pas souhaiter ce changement H24.
Cependant, elle nous rassure sur ce point : c’est tout à fait normal de ressentir cela. C’est le syndrome de l’objet brillant appliqué au branding comme elle l’appelle : on va vouloir se comparer aux autres, tester et se dire que ce sera mieux pour notre marque.
Pour éviter tous ces changements, voici quelques points à ne pas négliger.
C’est le noyau de son entreprise et ce n’est pas censé changer avec le temps. Certes, elle peut évoluer, mais en posant tout ceci, ce sera plus clair et cela empêchera d’avoir envie de changer à chaque fois.
En mettant en parallèle la signification des couleurs et des typographies avec son identité de marque, les choix seront logiques. Ce sera le travail du branding : les gens vont voir et comprendre ce que tu veux dire.
Si on ne se fie qu’à ses goûts personnels, on ressent des émotions, mais notre audience va-t-elle ressentir les mêmes ? Par exemple, le rose est assimilé à la féminité, à la douceur, tandis qu’un rose plus flashy n’aura pas la même signification.
C’est très bien de se fier à son instinct, mais il faut aussi se baser sur des faits pour ne pas créer un décalage entre son identité de marque et ses propres goûts.
Dans le cas de Xuan, à un moment, elle utilisait énormément de couleurs pastels et on aurait pu penser qu’elle faisait des illustrations pour enfants, ce qui n’était clairement pas le cas.
Il faut trouver un juste milieu, de la cohérence. Même si notre palette de couleurs doit nous plaire, il faut la choisir de façon cohérente et stratégique pour servir notre marque.
Il faut se demander si changer d’identité visuelle servira sa stratégie. Changer totalement d’univers toutes les trois semaines fera que ton branding perdra de son impact.
Si les changements restent minimes et restent cohérent avec ce que tu as défini au départ, ton identité visuelle évoluera, mais sera toujours reconnaissable par ton audience. Il plongera dans ton univers sans en ressortir.
Le personal branding, ou un très bon branding en général, est un outil très puissant.
Il faut veiller à choisir le type de branding qui correspond avec la vision de son business pour servir ses objectifs et ses stratégies.
Pour retrouver Xuan sur les réseaux, tu peux la suivre sur :
INSTAGRAM – SON PODCAST – SA CHAÎNE YOUTUBE – SON SITE
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