Doriane t'accompagne dans le développement de ton entreprise en faisant du customer care sa plus grande force ! Prêt.e à enchanter tes clients et ton CA ?
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mars 31, 2021
Dans cet épisode, j’ai décidé de te raconter mon parcours de ma scolarité jusqu’à mes premiers pas dans l’entrepreneuriat. Je n’aime pas particulièrement parler de moi, mais je sais qu’écouter / lire ce genre de témoignage aidera beaucoup de monde.
Je n’ai pas toujours été la personne épanouie et confiante telle que je le suis aujourd’hui : quand j’étais plus jeune, on me prédisait toujours un sale avenir. C’est pourquoi mon histoire t’aidera à prendre conscience que je ne suis pas si différente de toi.
Si aujourd’hui je suis entrepreneure avec une activité rentable, tout le monde peut le faire, avec de la détermination et de la persévérance.
Belle écoute !
Les bases de mon histoire ne sont pas exceptionnelles. L’enfance que j’ai eue n’a pas été triste, loin de là : elle a été plutôt classique.
Par la suite, ma mère et moi avons vécu quelques années avec mes grands-parents. À leur retraite, ils se sont installés en province et mon frère est parti à l’étranger : nous nous retrouvions donc seules avec ma mère.
La plupart des professeurs faisaient comprendre que je n’étais ni douée ni concentrée : mes résultats n’étant pas satisfaisant à leurs yeux, je devais suivre une filière professionnelle. La détermination de ma mère est allée à l’encontre de cette décision : les professeurs ne faisaient pas le poids contre elle et j’ai suivi un cursus général.
Malgré le fait qu’elle croyait en moi, qu’elle me poussait à la réussite, je me sentais oppressée dans le milieu scolaire. Je me cherchais et je dirais même que j’étais mal dans ma peau. Cela peut paraître jeune, mais j’ai le souvenir de cette sensation au primaire. J’ai enduré l’école jusqu’à ma seconde, où j’ai redoublé.
J’avais des amies et je garde tout de même quelques beaux souvenirs des bancs de l’école. Mais au fond de moi, je rejetais le système scolaire, tout comme lui ne semblait pas vouloir de moi.
Je me suis orientée vers une filière en communication lors de mon entrée en 1ère (en STG, à l’époque).
J’ai entamé un BTS MUC, à la suite de mon baccalauréat. Cependant, cette sensation d’oppression que j’avais auparavant était revenue. Malgré les bons résultats que j’obtenais, j’ai décidé de tourner le dos au système éducatif dans lequel j’étais depuis maintenant 16 ans.
C’est à ce moment-là que ma vie a pris tout son sens et que tout s’est joué en quelques semaines.
Le 3 janvier 2011 a été le début d’une toute nouvelle vie.
J’étais dans cette démarche d’offrir la meilleure expérience client qui soit, en laissant un souvenir mémorable à toutes les personnes que je conseillais.
J’aimais le domaine de la mode (et j’aime toujours d’ailleurs) et ça m’a beaucoup aidé. C’est ce qui m’a permis d’aider les clientes dans leurs choix, en fonction de leur style et de ce qui était susceptible de leur plaire. J’aimais ce contact direct, avec la gestuelle, le sourire, l’accueil des clients.
Par la suite, j’ai évolué comme merchandiser au sein de ma boutique.
Mais petit à petit, je me suis rendu compte que cette approche de la relation clients dans le domaine du luxe faisait que je n’étais pas moi-même. J’avais quand même beaucoup de retenue et c’était presque distant et froid. Surtout, le rapport à l’argent ne correspondait pas à mes valeurs.
Au bout de deux ans, ce milieu ne me correspondait vraiment plus.
Même si j’aimais le contact avec les clientes et l’ambiance sympathique, j’avais besoin de changement : je ne voulais plus « vendre pour vendre ».
J’ai eu des petits emplois, à droite et à gauche, toujours dans l’univers du luxe et de la mode : ce n’était rien de transcendant, mais j’étais toujours en quête de ma propre voie.
Je suis même restée une seule journée dans un emploi (heureusement que les périodes d’essai existent). Puis, j’ai eu un déclic lors de ma dernière expérience dans le luxe : j’avais été embauchée chez une marque de luxe aux Galeries Lafayette et je me suis dit, au bout d’un seul jour, que cet univers n’était vraiment plus fait pour moi.
Je suis restée plusieurs mois sans travailler, jusqu’à être de nouveau prise comme conseillère de vente pour une marque anglaise de cosmétiques, Lush, pleine de valeurs.
Je retrouvais ce même vent de fraîcheur connu en 2011, lors de mon premier emploi.
J’apprenais énormément de choses sur un nouvel univers, moins guindé que les entreprises pour lesquelles j’avais travaillé. C’est à ce moment-là que j’ai approché une toute autre facette de la relation client : le customer care.
Au bout d’un an, il y a eu un poste au service client qui s’ouvrait. Les détails du poste me plaisait, alors j’ai postulé et j’ai passé les entretiens. Je souhaitais tellement avoir ce poste que je me projetais et j’étais sûre que c’était moi qui allais l’avoir.
Sauf que je n’ai pas été choisie : c’était la première fois de ma vie que je ratais un entretien et que j’étais aussi déçue et désespérée. Je le convoitais tellement que ce que je ressentais était inexplicable.
Quelques semaines plus tard, mon destin se joua en quelques secondes. La manager du service client m’annonçait que le poste que je souhaitais avoir était à nouveau libre. La personne prise auparavant allait évoluer ailleurs et c’était moi qu’on voulait.
De ce fait, j’entamais une nouvelle étape de ma vie et d’énormes changements sont arrivés en très peu de temps.
J’ai beaucoup appris sur le customer care et j’ai évolué très rapidement, jusqu’à devenir la référente en satisfaction client pour un site e-commerce qui générait des millions de CA par an, constitué d’un réseau de plus de 50 boutiques présentes sur 3 pays.
Entre-temps, je m’étais lancée dans l’entrepreneuriat avec un eshop de vêtements pour femmes que j’ai dû fermé avec cette nouvelle vie et ce nouveau poste à responsabilités. Je ne me retrouvais plus et avec la vente en ligne en plus, je ne pouvais plus gérer les stocks, aller dans les magasins, faire les inventaires, etc. (même si j’aimais la relation client avec mon eshop).
Je m’étais mariée et j’avais déménagé hors de Paris. Je voyageais régulièrement à Londres, dans le sud de l’Angleterre et comme on dit, je vivais ma meilleure vie.
Aujourd’hui, je suis extrêmement reconnaissante pour ce travail, ce métier dans lequel je me suis épanouie : sans lui, je ne serais pas l’entrepreneure que je suis aujourd’hui.
Ensuite, certaines choses ont changé : des éléments déclencheurs m’ont fait prendre conscience que si je devais me lancer à 100 % dans une activité entrepreneuriale, c’était maintenant.
Après un accord, je quittais mon entreprise que j’aimais tant fin 2018. Ce fut un déchirement pour moi, même si je savais que je réalisais mon destin à ce moment-là, je savais que je devais le faire : c’était mon intuition.
En novembre 2018, un magnifique voyage m’a permis de faire la transition entre ma vie de salariée et d’entrepreneure. C’est ainsi que je me suis lancée en tant que customer care manager freelance pendant 1 an.
Je me suis lancée dans mon activité entrepreneuriale il y a 3 ans maintenant. Beaucoup de choses ont également changé dans mon business.
Et aujourd’hui, je me sens enfin à ma place avec mon business, dans ma vie, en tant que femme, mère et cheffe d’entreprise. J’aime ce que je fais, mais je reste tout de même bien consciente que, sans mon expérience de salariée et les personnes rencontrées qui m’ont fait confiance, je ne serai pas là où je suis. Sans ces personnes qui m’ont recommandée à des clients pour mes premières missions freelances également.
Ce qu’il faut retenir de mon histoire, c’est qu’on ne me prédisait pas du tout l’avenir que j’ai actuellement. J’ai eu une vie tout à fait banale, qui ressemble à celle de beaucoup de personnes. Mon épanouissement actuel, je le dois à plusieurs choses :
Je n’ai pas l’habitude d’autant me confier et de raconter ma vie de cette façon. Mais si j’avais entendu ou lu une telle histoire lorsqu’étais mal dans ma peau, ça m’aurait énormément aidé. J’aurai surmonté certaines périodes de ma vie plus facilement et eu de l’espoir.
Sache que personne n’a raison pour nous et que nous sommes les propres maîtres de notre vie.
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