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décembre 15, 2025
Quitter la fonction publique sans filet de sécurité, voyager 5 mois en Turquie avec 200€ en poche, se former au closing, puis pivoter vers le Customer Care pour finalement manager une équipe de 12 personnes… Le parcours de Juliette prouve qu’en 2 ans, on peut complètement transformer sa vie professionnelle.
Certaines histoires donnent envie de tout plaquer. Celle de Juliette en fait partie.
Non pas parce que c’est glamour ou facile. Mais parce que c’est vrai. Parce que c’est le genre de parcours qui te fait dire : « Si elle a pu le faire, moi aussi. »
Dans le dernier épisode du podcast Because We Care, Juliette m’a raconté son évolution fulgurante : de bibliothécaire en burn-out à closeuse, puis Customer Care Manager, pour finalement devenir Head of Customer Care avec un chiffre d’affaires mensuel de 4000€ minimum.
Le tout en moins de 2 ans et demi.
Alors oui, Juliette se définit elle-même comme « une bosseuse ». Mais son parcours n’a rien d’exceptionnel (ses mots, pas les miens). C’est justement ça qui rend son histoire si inspirante.
Juliette a eu plusieurs vies professionnelles. Du tourisme, beaucoup de contact humain, des voyages, des déplacements.
Puis, à l’arrivée de ses enfants, elle cherche la stabilité. Elle devient bibliothécaire jeunesse pendant 6 ans. Et obtient le Graal : un poste de fonctionnaire titulaire.
Sur le papier, c’est le rêve. Dans la réalité ? Un cauchemar.
« Le matin, j’emmenais mes enfants et je pleurais de m’enfermer dans cette bibliothèque toute la journée sans voir la lumière du jour. Moi qui aime tant la nature. »
Juliette se sent prisonnière. Enfermée dans une case. Étouffée par ce qu’elle appelle « la prison dorée de la fonction publique ».
Et puis le Covid arrive. Un burn-out (ou bore-out, elle ne sait plus trop). Un arrêt maladie long. Et pendant ce temps-là, Juliette et son mari mettent de l’argent de côté.
Sa décision ? Démissionner de la fonction publique et partir voyager 4-5 mois en Turquie avec leur camping-car.
Le genre de décision qui fait peur. Le genre de décision que tout le monde autour d’elle a dû lui déconseiller. Mais Juliette l’a fait quand même.
Au retour de Turquie, Juliette ne sait pas quoi faire. Elle est au RSA. Elle veut continuer à voyager, à avoir cette liberté.
Et là, une amie lui parle du closing. Une de ses connaissances vit très bien de ce métier.
Juliette se renseigne, hésite. Elle se dit que ce n’est pas pour elle, que l’argent, elle sait vivre sans.
Mais elle se lance quand même.
« Quand j’ai payé ma formation de closing, il me manquait 200 ou 400 euros que j’ai empruntés à ma mère. Je n’avais plus rien. C’était ça passe ou ça casse. Il fallait que ça passe. »
Et ça a passé.
Pendant deux ans, Juliette devient closeuse freelance. Elle travaille avec de nombreux infopreneurs dans des domaines variés : make money, développement personnel, spiritualité, accompagnement de femmes en burn-out…
Ce qu’elle a adoré :
Ce qui l’a épuisée :
Au bout de deux ans, Juliette est essoufflée. Elle sent que c’est la fin d’un cycle.
Et là, tout bascule.
Un jour, Juliette se balade dans la nature. Elle écoute un podcast : The Bee Boost, où j’étais invitée pour parler de Customer Care.
« Je me suis dit : mais oui, c’est ça en fait ! Ça coche toutes les cases. C’est exactement moi, comment je vois le service client, le business en ligne, ma mission. »
Sa prise de décision ?
Je crois que c’est la prise de décision la plus rapide de l’histoire du Campus. 😄
Juliette le reconnaît elle-même : c’est un peu son défaut. Elle essaie d’apprendre à réfléchir avant d’agir. Mais cette fois-ci, c’était la bonne décision.
« En rentrant dans le closing, je me suis dit : tu passes du monde des requins au monde des bisounours. C’est tellement bienveillant. Et en fait, ma vie a changé quand j’ai mis de l’amour dedans. »
Pour Juliette, le Customer Care n’est pas juste un métier. C’est une philosophie de vie.
Elle s’était rendu compte pendant ses années de closeuse qu’elle avait un don : établir une relation forte avec ses clients. Résultat ? Elle n’a jamais eu d’impayés, contrairement à d’autres closers qui forçaient plus la vente.
Le Customer Care lui permettait de capitaliser sur cette force naturelle : sa bienveillance, son empathie, sa capacité à créer du lien.
Juliette est diplômée du Campus Customer Care en mai 2023.
Dès l’été 2023, elle a déjà 2-3 clients et génère environ 2000€ de chiffre d’affaires.
Comment elle a trouvé ses premiers clients ?
« On était une super belle promo. On postulait toutes, je crois. À chaque fois, on se retrouvait avec les 5 en lice. Puis 4, puis 3… Mais à chaque fois, on était contentes pour celle qui était prise. Les choix étaient toujours judicieux. »
L’évolution de Juliette ne s’arrête pas là. Voici son parcours en accéléré :
Été 2023 : Elle postule pour être modératrice de chat de webinaire pour une agence. Elle est prise.
En parallèle : Elle décroche un poste de Customer Care Manager pour un programme de formation en ligne de webinaire.
6-8 mois plus tard : L’un des associés lui propose un poste d’assistante de direction. Elle abandonne quelques missions moins rémunératrices pour saisir cette opportunité.
Puis : Elle devient Head of Customer Care, en charge du pilotage de toute l’équipe Customer Care.
À son apogée, Juliette a recruté et managé jusqu’à 12 Customer Care Managers pendant les challenges.
Au total, elle a recruté une quarantaine de personnes, dont 95% issues du Campus Customer Care.
Son chiffre d’affaires mensuel minimum ? 4000€.
Elle dit elle-même qu’elle n’a jamais atteint ce niveau de revenus quand elle était closeuse.
J’ai posé la question à Juliette : qu’est-ce qui a fait que son client lui a proposé ce poste d’assistante de direction, puis de Head of Customer Care ?
Sa réponse est pleine d’enseignements :
1. Son expérience de closeuse lui a donné un panel de compétences
2. Son investissement total dans les missions
« Je suis une bosseuse. Quand je m’investis et que ça me plaît, je suis vraiment investie. Je pense qu’il a ressenti ça. »
3. Sa polyvalence
Elle connaissait plusieurs pans du business, ce qui la rendait précieuse et évolutive.
4. Une opportunité au bon moment
Quelqu’un est parti, il y avait un besoin. Juliette était là, compétente, investie. C’était une évidence.
Quand Juliette arrive au poste de Head of Customer Care, il y a une seule Customer Care Manager. Pas formée.
Premier réflexe de Juliette ? Ne pas débarquer en mode « chef qui sait tout ».
Elle propose à la CCM de passer une heure en binôme, en shadow, pour gérer la boîte mail ensemble.
« Moi, je pouvais lui poser des questions. Elle me posait des questions aussi. J’avais besoin de savoir ce qu’elle faisait au quotidien, quelles demandes elle avait. »
Son rôle ensuite ?
« Les Customer Care sont en première ligne. Elles sont les premières à détecter les frictions dans le programme, dans l’onboarding, dans l’offboarding. Elles récoltent les retours positifs ET négatifs. C’est vraiment important d’en prendre soin. »
Après presque 2 ans à ce poste de Head of Customer Care, Juliette a un recul précieux sur l’univers du business en ligne.
Son constat principal ?
« Parfois, les infopreneurs ne se rendent pas compte de l’importance du Customer Care dans leur business. Ils pensent que c’est juste répondre à des mails. Mais non. »
Les Customer Care Managers sont :
Elles ne « répondent pas juste à des mails ».
Elles sont les gardiennes de l’expérience client. Les yeux et les oreilles sur le terrain. Les premières alertes quand quelque chose ne va pas.
Et, quand on met des personnes compétentes, formées, bienveillantes à ce poste ? Ça change tout.
« Ta vie change quand tu mets de l’amour dedans. Tu travailles dans l’amour, tu mets de l’amour partout : pour la caissière au supermarché, pour la petite abeille, pour tes enfants, pour tout. »
Gérer des humains a apporté beaucoup de douceur et d’amour dans la vie de Juliette.
Ça lui a aussi appris à :
Son meilleur souvenir ?
Le premier challenge en équipe. Elles étaient épuisées (couchées à 2h du matin pour répondre aux mails), mais elles rigolaient tellement.
« On était soudées. Peu importe la hiérarchie. J’étais au-dessus, mais je les aidais. On était toutes les mains dans le cambouis, au service des clients de notre client. Pour l’humain en général. »
Et, c’est exactement ce retour que j’avais eu de l’autre côté : « Travailler avec Juliette, c’est intense, mais on rigole trop. »
Aujourd’hui, Juliette a arrêté cette mission.
Pourquoi quitter quelque chose qui marche si bien ?
« C’était dur de quitter une mission qui me plaît, avec des gens intéressants, challengeants, une équipe que j’adore. Mais je sentais que c’était nécessaire. Il fallait que j’aille vers autre chose si je veux continuer à évoluer. »
Juliette avait fait le tour. Elle avait envie de continuer à apprendre, à évoluer, à sortir de sa zone de confort.
Son entourage lui a peut-être dit :
Et vous savez quoi ? Elle a raison de vouloir plus.
Pas juste plus d’argent (même si on a le droit de vouloir ça aussi).
Plus d’épanouissement. Plus d’évolution. Plus d’apprentissage. Plus de challenges.
« Moi, je me vois plus vieille, sereine, parce que j’ai évolué, parce que j’ai bien fait les choses, parce que je peux me regarder dans le miroir. »
Il n’y a aucune honte à ça. C’est même admirable.
J’ai demandé à Juliette ce qu’elle fait quand ça ne va pas, quand elle a des blocages, des moments difficiles.
Sa réponse ? Elle désherbe son jardin. 😄
« Tu enlèves les mauvaises herbes, symboliquement. Puis après, c’est propre, c’est nickel, et ça va mieux. »
Mais au-delà de ça, Juliette a un état d’esprit particulier.
Elle dit qu’elle ne sait pas comment elle fait pour toujours aller de l’avant.
Mais en écoutant son histoire, voici ce que j’ai repéré :
1. Elle a une stabilité familiale solide
Un mari avec qui elle est depuis 20 ans, ses enfants, sa famille, un grand jardin à la campagne. Cette base sereine lui permet de prendre des risques professionnels.
2. Elle a des modèles de combativité
Sa mère est très combative. Juliette a eu des exemples dans son entourage de personnes qui se battent et qui y arrivent.
3. Elle s’entoure de personnes inspirantes
« J’ai toujours travaillé avec des gens qui m’inspiraient pour aller là où je veux aller. »
4. Elle n’écoute pas les voix négatives
Son entourage peut être parfois négatif, rabaissant. Elle ne les écoute pas.
5. Elle croit que tout est possible
« Il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions. Tout est possible. Si on s’en donne les moyens, c’est accessible à tous. »
6. Elle accepte de commencer petit
« Au début en Customer Care, je n’étais pas à 35-40€ de l’heure. J’étais parfois moins que 25€. Mais il faut savoir ce qu’on veut et s’en donner les moyens. »
Juliette a cette capacité folle de faire beaucoup avec très peu.
Son secret ? L’investissement total, la capacité à saisir les opportunités, et une détermination sans faille.
En mai 2023, Juliette était une toute nouvelle Customer Care Manager.
En 2025, elle a :
Tout ça en moins de 2 ans.
L’expérience de Juliette en closing, en setting, en administratif lui a permis d’évoluer rapidement vers des postes à responsabilités.
Elle ne s’est pas enfermée dans une case « Je suis Customer Care Manager et c’est tout ».
Elle a su montrer qu’elle pouvait faire bien plus.
Même quand tu as un super truc, un bon CA, une mission qui te plaît… si tu sens que tu as fait le tour, tu as le droit de partir.
Tu as le droit de vouloir plus d’épanouissement, plus d’évolution, plus d’apprentissage.
Surtout en tant que femme.
On nous dit trop souvent « sois contente de ce que tu as ». Non. On a le droit de vouloir plus.
Juliette insiste énormément là-dessus : elle s’entoure de personnes inspirantes.
Elle évite les voix négatives de son entourage qui pourraient la freiner.
Elle travaille avec des infopreneurs qui lui montrent que tout est possible.
Et ça fait toute la différence.
« Je pensais passer du monde des requins au monde des bisounours. Mais en fait, mettre de l’amour dans son travail, ça change tout. »
La bienveillance de Juliette lui a permis :
La bienveillance n’est pas une faiblesse. C’est une stratégie business redoutable.
Aujourd’hui, Juliette a pris un mois off. Elle se remet doucement dans le bain.
Son plus gros défi ? Faire des choix. Savoir dire non.
Elle veut continuer dans le Customer Care, avec un bout de marketing, un bout de vente. Tout ce qu’elle aime.
Elle veut continuer à apprendre, à évoluer, à sortir de sa zone de confort.
Et elle a raison.
Parce que Juliette n’aime pas la stabilité. Son leitmotiv, c’est « toujours plus ».
Pas dans un sens négatif. Dans le sens d’une femme qui refuse de stagner, qui veut continuer à se voir dans le miroir et être fière de son chemin.
Si tu te sens bloquée dans ta vie, si tu as envie d’évoluer mais que tu ne sais pas comment, voici ce que Juliette te dirait :
1. Tout est possible
« Il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions. C’est possible pour tous. »
2. Entoure-toi de personnes inspirantes
Pas de ton entourage négatif qui va te rabaisser ou te décourager. Mais de personnes qui te montrent que c’est possible.
3. Donne-toi les moyens
Accepte de commencer petit. Accepte de gagner 20€/h au début pour arriver à 4000€/mois un an plus tard.
4. Investis-toi à fond
Quand tu fais quelque chose, fais-le à 100%. C’est ça qui fait la différence.
5. N’aie pas peur de partir
Même quand c’est confortable. Si tu sens que tu as fait le tour, ose aller voir ailleurs.
6. Tu n’as rien d’extraordinaire (et c’est tant mieux)
« Je n’ai pas des qualités extraordinaires. Donc c’est possible, c’est accessible à tous. »
Si Juliette a pu le faire, tu peux le faire aussi.
En discutant avec Juliette, j’ai été frappée par plusieurs choses.
Sa rapidité décisionnelle. Elle écoute un podcast, elle s’inscrit 3 jours après. Elle teste, elle ajuste, elle avance.
Sa capacité à rebondir. Closeuse épuisée ? Elle pivote vers le Customer Care. Mission terminée ? Elle cherche déjà la suite.
Son absence de prétention. Elle ne se trouve pas extraordinaire. Elle pense juste qu’elle fait ce qu’elle a à faire.
Sa bienveillance assumée. Elle a compris que mettre de l’amour dans son travail change tout.
Son refus de stagner. Même à 4000€/mois, elle veut continuer à évoluer. Et elle a raison.
Juliette, c’est la preuve vivante qu’en moins de 2 ans, on peut complètement transformer sa vie professionnelle.
Qu’on peut partir de zéro (littéralement, avec 200€ empruntés à sa mère) et arriver à un CA mensuel de 4000€+.
Qu’on peut évoluer du Customer Care au management d’équipe.
Qu’on peut recruter une quarantaine de personnes et gérer des challenges intenses.
Tout ça sans avoir des qualités « extraordinaires ».
Juste avec de la détermination, de l’investissement, et la volonté d’aller toujours de l’avant.
L’histoire de Juliette te parle ? Tu te reconnais dans son parcours ?
Peut-être que tu es closeuse et que tu cherches un métier plus aligné avec tes valeurs.
Peut-être que tu es Customer Care Manager et que tu veux évoluer vers plus de responsabilités.
Peut-être que tu es bloquée dans un job qui ne te convient plus et que tu cherches la voie de la liberté.
Rappelle-toi :
En mai 2023, Juliette ne savait pas encore qu’elle allait manager une équipe de 12 personnes.
Elle ne savait pas qu’elle allait multiplier son CA par 2.
Elle ne savait pas qu’elle allait devenir Head of Customer Care.
Elle a juste décidé de commencer.
Et toi ? Quand est-ce que tu commences ?
Cet article t’a inspirée ? Partage-le avec une personne qui a besoin de lire ça aujourd’hui. Et si tu veux écouter l’épisode complet avec Juliette, retrouve-le sur le podcast Because We Care.
PS : Si tu veux rejoindre la prochaine promotion du Campus Customer Care et suivre les traces de Juliette, fais d’abord le test pour savoir si ce métier est fait pour toi. La prochaine classe démarre bientôt.
Doriane t'accompagne dans le développement de ton entreprise en faisant du customer care sa plus grande force ! Prêt.e à enchanter tes clients et ton CA ?
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