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juillet 21, 2025
Tu veux une vie confortable, sereine, où tu n’as plus à compter chaque dépense, à refuser une sortie parce que “ce n’est pas raisonnable”, à repousser ton rendez-vous chez le coiffeur pour garder de la marge.
Tu veux de l’argent, de la sécurité, de la liberté.
Mais tu ne veux pas dire que tu veux être riche.
Parce que ce mot, “riche”, tu ne sais pas bien quoi en faire.
Il sonne faux dans ta bouche.
Il te colle à la peau comme un vêtement que tu n’as pas choisi.
Si tu t’es déjà sentie tiraillée entre ton envie d’abondance et ta loyauté à une forme de sobriété discrète, ce que tu t’apprêtes à lire pourrait bien changer ton regard sur l’argent, sur toi-même, et sur ce que signifie devenir une femme riche.
Dans cet article, inspiré de mon échange avec Sophie de Riche au Féminin, on va explorer ensemble tout ce qu’on ne nous a jamais appris sur la richesse…
Et tout ce qu’on a à déconstruire pour s’en approcher.
Sophie est coach, mentore, et fondatrice de Riche au féminin, un espace où elle explore depuis plusieurs années la question de l’abondance à travers une approche profondément féminine, spirituelle et incarnée.
Ce qu’elle propose n’a rien à voir avec les “money mindset hacks” ou les affirmations magiques.
Sophie parle d’argent avec intelligence, humilité et lucidité.
Elle accompagne les femmes à se réconcilier avec leur pouvoir intérieur, à pacifier leur rapport à l’argent, et à devenir souveraines dans leurs finances, sans renier leur sensibilité, ni leurs valeurs.
Et dans notre échange, elle partage avec une grande générosité ce qu’elle a compris et vécu sur le chemin de la richesse.
Dès les premières minutes de notre conversation, Sophie soulève ce tabou qui s’infiltre dans l’inconscient collectif :
“On a associé l’image de la femme riche à quelqu’un de froid, de dur, de très masculinisé. Elle est perçue comme inaccessible, arrogante, et souvent… seule.”
Les conséquences de cet archétype sont graves, car même quand on aspire à la richesse, on n’a aucune envie de ressembler à cette femme-là.
L’imaginaire collectif a effacé la possibilité d’une femme riche, douce, chaleureuse, généreuse, ancrée.
Une femme riche et aimée.
Une femme riche et spirituelle.
Une femme riche et libre.
Et tant qu’on ne réhabilite pas cet archétype, on bloque notre propre expansion.
Alors toi, quelle femme riche veux-tu devenir ? C’est à TOI de définir QUI tu veux devenir. Non, tu n’es pas obligée de rentrer dans une case pour atteindre la richesse que tu désires.
C’est une contradiction que beaucoup de femmes vivent :
On rêve de liberté, d’un beau chez soi, de voyages, de sérénité financière…
Mais dès que l’argent arrive, la honte s’invite à la table.
“On se dit qu’il faut que ce soit difficile. Qu’il faut en baver pour mériter. Sinon, on a volé quelque chose.” — Sophie
Cette culpabilité féminine liée à l’argent est un héritage insidieux.
Et elle provoque deux réactions :
La solution n’est pas de faire moins.
C’est d’oser recevoir pleinement, sans se justifier et accepter qu’on a de la VALEUR. Tu n’es pas payée parce que tu fais x heures ou que tu passes x nuits à bosser. Tu reçois de l’argent pour tes talents, ton expertise, même en prenant du temps pour toi, même si tu bosses que 4h par jour.
Ce n’est pas un hasard si on ressent tout ça en tant que femme. Le fait de se dire “je ne sais pas gérer les finances”, “je dois pas trop avoir non plus”.
On a grandi dans des familles où on ne parlait pas d’argent, ou alors uniquement en mode “fais attention”, “ça coûte cher”, “c’est pas pour nous”. Enfin, pour ma part qui vient d’une famille “ouvrière” et ayant été en partie élevée par mes grands-parents. Je me souviens des conversations entre ma grand-mère, qui gérait les dépenses, et mon grand-père qui était menuisier et qui ramenait les sous (la majorité en tout cas).
“On n’a pas la bourse à Rothschild” disait toujours mon grand-père.
Mais ils ne manquaient de rien. Il n’aimait pas “les riches” non plus. Vraiment le mot riche était comme un gros mot chez nous. Donc toute ma vie, j’ai pensé qu’avoir plus d’argent que pour les besoins vitaux était mal.
Sophie raconte aussi :
“Petite, j’ai entendu ma mère dire qu’on n’avait pas beaucoup, mais qu’on s’en sortait. J’ai compris que vouloir plus, c’était mal vu.”
C’est ça, la transmission des “pensées limitantes”.
Pas forcément volontaire, mais très puissante.
On a été élevées pour gérer, pas pour générer.
On nous a appris à faire des économies, pas à faire des investissements.
À être sages, pas ambitieuses.
Aujourd’hui, il est temps d’ouvrir la conversation.
De parler d’argent entre femmes, avec conscience et fierté.
Et de montrer à nos enfants un autre rapport à la richesse.
C’est peut-être la phrase la plus forte de l’épisode :
“Être riche, ce n’est pas accumuler. C’est pouvoir choisir.”
Choisir où tu vis.
Avec qui tu travailles.
Quand tu prends une pause.
Ce que tu acceptes (ou refuses).
Ce que tu offres à tes enfants.
Ce que tu soutiens dans le monde.
L’argent, ce n’est pas qu’un outil.
C’est un amplificateur de liberté.
Et si on arrêtait de croire que la richesse est synonyme de superficialité ?
Et si on se souvenait que plus tu es riche, plus tu peux être utile ?
Avoir de l’argent, c’est le pouvoir de te construire un potager auto-suffisant, d’avoir des panneaux solaires, de donner à des associations qui œuvrent pour l’écologie.
L’argent, c’est du pouvoir. Et tu peux en faire ce que TU veux. Être riche ne signifie pas avoir une Rolex et plusieurs biens immobiliers dans le monde.
Être riche signifie faire ce que tu veux. Quand tu veux.
Vouloir devenir une femme riche demande un travail intérieur profond.
Pas juste une stratégie business ou de rémunération salariale.
Mais une libération émotionnelle, culturelle, spirituelle.
Voici ce qu’on te propose de déconstruire :
Tu as le droit de recevoir facilement. D’être payée à ta juste valeur. Sans frôler le burn out.
Les bonnes personnes resteront. Et parfois, tu montreras le chemin à celles qui doutent.
Le monde a besoin de plus de femmes visibles, alignées, puissantes. Tu n’as pas à t’excuser d’exister pleinement.
Tu peux être croyante, engagée, bienveillante… et millionnaire. Ce n’est pas incompatible. Tu seras certainement plus consciente des responsabilités que tu as en possédant de l’argent, mais je trouve que c’est une bonne chose.
Un moment clé de l’épisode : la question de l’investissement.
Sophie nous dit :
“Quand j’ai commencé à investir en moi, j’ai changé de fréquence. J’ai envoyé le message que j’étais prête à recevoir plus.”
Investir, ce n’est pas perdre.
C’est se reconnaître comme digne d’abondance.
Et souvent, c’est là que commence le vrai déclic.
Comme pour la richesse, tu peux décider d’investir comme tu le souhaites. Mettre de côté pour un voyage, c’est un investissement.
Louer une maison au lieu de l’acheter parce que tu n’es pas à l’aide avec le prêt bancaire ou le fait d’acheter, c’est un investissement.
Le meilleur investissement est celui qui respecte tes valeurs, ton énergie et ton temps.
Tu n’as pas besoin de devenir quelqu’un d’autre.
Tu n’as pas besoin de tout maîtriser, ni de suivre une méthode miracle.
Tu as juste besoin de :
Parce que ta richesse ne dépend pas de ton passé, ni de ton milieu, ni de ton réseau.
Elle commence là, maintenant, avec un choix simple :
Celui d’arrêter de te limiter.
Celui de dire enfin : oui, je veux devenir une femme riche.
Et ce “oui”, il peut tout changer.
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